Le bagnard de kabylie
Après la conquête de la Kabylie par les Français, vers 1857, les nouveaux maîtres de l’Algérie abolirent ses lois traditionnelles. Afin de réussir leur entreprise de colonisation, ils choisirent des religieux et des notables indigènes déjà en place pour administrer la population.
Malgré les lois contraignantes imposées par la France, des Algériens n’hésitaient pas à prendre les armes pour défendre leur honneur. La France les surnomma « les bandits d’honneur ». Ce fut le cas de Ouali, le héros de ce roman. Pour le punir, l’administration coloniale le déporta à Cayenne en 1884. Il s’évada au bout de quelques années avec d’autres bagnards et, après avoir fait le tour du monde, retrouva sa Kabylie natale…
« J’ai travaillé sur l’histoire de mon arrière-grand-père, déporté au bagne de Cayenne vers 1883 pour avoir assassiné un administrateur colonial qui avait humilié tous les habitants de son village ».
« Je raconte sa détention, son évasion, son voyage de retour, en passant par La Mecque, son arrivée au pays, puis sa capture après un séjour dans le maquis « .
Ali Mebtouche est né à Aït Aïssa Mimoun, à Tigzirt-sur-mer, en Algérie. Scolarisé par les soldats français pendant la guerre d’Algérie, de l’âge de treize ans à l’âge de quinze ans, il a émigré en France à l’âge de dix-neuf ans. En France, l’auteur a suivi des cours de français organisés par une association après sa journée de travail en usine.