Article paru dans le journal « L’Expression »

Article paru dans le journal « L’Expression »

Article paru dans le journal « L’Expression »

LA PRESSE EN PARLE

On peut avoir le choix. Imaginez que tout va mal au boulot, vous vous sentez harcelé, espionné dans vos activités syndicales. Vous pouvez tout envoyer balader et vous retrouver sans rien pour vivre. Vous pouvez opter pour la violence, vous retourner contre ceux qui vous en veulent et tout perdre. Vous pouvez -et c’est sur cette voie qu’Ali Mebtouche s’est engagé-, prendre un stylo et raconter cette histoire. Une histoire qui s’est déroulée à R-VI dans les années quatre-vingt. « Je voulais faire un journal intime, témoigne-t-il aujourd’hui. À l’époque, cela m’était difficile d’écrire. J’ai trouvé un copain, au comité d’établissement, qui m’a aidé. Ma femme aussi, qui était enseignante. Beaucoup de gens m’ont dit que c’était elle qui écrivait. Je les laisse parler. On ne peut pas décrire à ma place les montagnes de Kabylie. »

Après ce premier livre inspiré par sa vie, « Le voyage de Mohand », Ali Mebtouche en a publié deux
autres: « Les cigognes et le pigeon », sorti en 2003 aux éditions Le manuscrit, puis « L’histoire d’un berger de Kabylie pendant la guerre d’Algérie », paru début mars chez L’Harmattan. « Dans ce livre, reprend Ali Mebtouche, les scènes de guerre que je raconte, je les ai vécues dans mon village quand j’étais gosse. Le berger est un personnage que j’ai connu. Je l’ai appelé Chaban mais ce n’est pas son vrai nom. J’avais 5 ans quand il est revenu d’Indochine. J’ai raconté son histoire, décrit le comportement des militaires français et celui de la population, tiraillée entre le FLN et l’armée française. J’ai fait une enquête, j’ai téléphoné à ma mère en Algérie. Beaucoup d’immigrés d’ici m’ont donné des renseignements. »
Écrire, dit-il, est devenu facile pour lui.
« C’est une passion. Et quand j’ai trouvé un sujet… Pour « Le berger », une dame m’avait demandé d’écrire une dizaine de pages sur la guerre d’Algérie. Plusj’écrivais et plus je voyais l’horizon. Maintenant, je cherche un autre sujet. J’en ai un qui est d’actualité : j’ai un arrière-grand-père qui a été déporté en Nouvelle-Calédonie en 1872. Les hommes comme lui, on les appelait les bandits d’honneur. Actuellement, il existe des Calédoniens qui revendiquent encore leurs origines berbères. 11 faut à présent que je fasse des recherches sur ce thème que ma fille m’a suggéré. C’est elle, d’ailleurs, qui m’a poussé à écrire. Je racontais des histoires à la maison, des contes kabyles. Elle m’a demandé pourquoi ne mettais pas tout cela sur papier. À cette époque, j’étais perturbé. Je travaillais à la forge, un contremaître me cherchait des problèmes et on me prenait pour un pauvre ouvrier incapable de faire quoi que ce soit. Cela m’a
motivé. »

Article de Jean-Charles Lemeunier paru dans L’Expression, 28 mars 2007

Le bagnard de Kabylie

Le bagnard de Kabylie

Le bagnard de kabylie

Après la conquête de la Kabylie par les Français, vers 1857, les nouveaux maîtres de l’Algérie abolirent ses lois        traditionnelles. Afin de réussir leur entreprise de colonisation, ils choisirent des religieux et des notables    indigènes déjà en place pour administrer la population.

Malgré les lois contraignantes imposées par la France, des Algériens n’hésitaient pas à prendre les armes pour défendre leur honneur. La France les surnomma « les bandits d’honneur ». Ce fut le cas de Ouali, le héros de ce roman. Pour le punir, l’administration coloniale le déporta à Cayenne en 1884. Il s’évada au bout de quelques années avec d’autres bagnards et, après avoir fait le tour du monde, retrouva sa Kabylie   natale…

« J’ai travaillé sur l’histoire de mon arrière-grand-père, déporté au bagne de Cayenne vers 1883 pour avoir assassiné un administrateur colonial qui avait humilié tous les habitants de son village ».

« Je raconte sa détention, son évasion, son voyage de retour, en passant par La Mecque, son arrivée au pays, puis sa capture après un séjour dans le maquis « .

Ali Mebtouche est né à Aït Aïssa Mimoun, à Tigzirt-sur-mer, en Algérie. Scolarisé par les soldats français pendant la guerre d’Algérie, de l’âge de treize ans à l’âge de quinze ans, il a émigré en France à l’âge de dix-neuf ans. En France, l’auteur a suivi des cours de français organisés par une association après sa journée de travail en usine.

Histoire d’un berger de Kabylie pendant la guerre d’Algérie

Histoire d’un berger de Kabylie pendant la guerre d’Algérie

Histoire d’un berger de Kabylie pendant la guerre d’Algérie

Chaban avait quinze ans lorsque son père fut emporté par la tuberculose, maladie incurable à l’époque. Il resta avec sa mère, ainsi qu’avec son frère cadet Méziane. Cette femme, nommée Fatima, était une femme exceptionnelle. Pendant qu’elle assurait le travail de la maison avec son jeune fils Méziane, son aîné, Chaban, travaillait comme berger chez un paysan du coin. Du matin au soir, il gardait le bétail (lmal) dans les champs et, pour gagner quelques bouchées de pain supplémentaires, tout en faisant paître son troupeau, il ramassait du bois et  aidait les paysans aux  travaux agricoles(…)

Mais lorsqu’il atteignit l’âge de dix-neuf ans, un autre destin vint frapper à sa porte. Comme tous les Algériens de son âge, les Français le sollicitèrent pour aller se battre et défendre la France en Indochine.

L’Histoire d’un berger de Kabylie se déroule pendant la guerre d’Algérie, avec un regard original sur la traîtrise.

« Au début des années 1950, Chabane est mobilisé pour aller défendre les intérêts coloniaux de la France en Indochine. A la fin de son service, marqué à vie par les atrocités vécues dans les maquis marécageux de la guerre d’Indochine, il regagne son village de Kabylie « .

Ali Mebtouche est né à Aït Aïssa Mimoun, à Tigzirt-sur-mer, en Algérie. Scolarisé par les soldats français pendant la guerre d’Algérie, de l’âge de treize ans à l’âge de quinze ans, il a émigré en France à l’âge de dix-neuf ans. En France, l’auteur a suivi des cours de français organisés par une association après sa journée de travail en usine.

Des nouvelles de Kabylie

Des nouvelles de Kabylie

Des nouvelles de Kabylie

Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur rapporte des anecdotes conservées dans la mémoire collective et transmises oralement par les anciens des villages, certaines de génération en génération. Certaines situations ont été vécues par lui-même.

En lisant les ouvrages de ce sexagénaire, originaire d’Aït Aïssa Mimoune, dans le daïra de Ouaguenoun, à Tizi Ouzou, le lecteur peut aisément découvrir l’attachement viscéral de l’auteur à ses origines.

« Je raconte ma région et j’écris ce que je ressens »

Ali Mebtouche est né à Aït Aïssa Mimoun, à Tigzirt-sur-mer, en Algérie. Scolarisé par les soldats français pendant la guerre d’Algérie, de l’âge de treize ans à l’âge de quinze ans, il a émigré en France à l’âge de dix-neuf ans. En France, l’auteur a suivi des cours de français organisés par une association après sa journée de travail en usine.